Le camogie (prononcé ka-mo-gui) est un sport d’équipe irlandais joué avec un bâton (le hurley) et un petite balle (une sliotar, prononcé sli-teur). Il est l’équivalent féminin du hurling et est pratiquement identique à l’exception de quelques règles.
Le sport partage plusieurs aspects avec le football gaélique tel que le terrain, les buts, le nombre de joueuses et la terminologie. Il se joue généralement par 2 équipes de 15 joueuses sur un terrain de gazon rectangulaire, bien qu’en Amérique du nord, nous jouons à moins grande échelle pour accommoder les terrains plus petits qui sont à notre disposition.

Les positions au camogie ressemblent à celles d’autres sports du genre, incluant un gardien de but, six défenseurs, deux milieux de terrain et six attaquants, avec un nombre variable de substitution. Ces chiffres varient en fonction de la taille du terrain disponible.
Nous jouons généralement à 7 contre 7 durant notre saison intérieure d’hiver et 9 contre 9 durant la saison extérieure d’été.

Déroulement du jeu

• Contrairement à d’autres sports où les joueurs de chaque équipe débutent la partie dans leur camp respectif, les camoges se positionnent de part et d’autres de la ligne d’engagement et couvre une joueuse de l’équipe opposée. Par exemple, les joueuses de milieu de terrain se positionnent côte-à-côte à la ligne centrale. Les attaquantes se placent prêt du but adverse. Les défenseures marquent les attaquantes de l’équipe adverse. D’un point de vue défensif, chaque joueuse à la tâche de couvrir la joueuse adverse avec laquelle elle est jumelée pour toute la durée de la partie.
• La partie débute quand l’arbitre lance la sliotar entre les 4 joueuses de milieu de terrain. Celles-ci tentent de frapper la balle au sol vers une coéquipière.
• Les joueuses doivent utiliser leur bâton pour ramasser la balle du sol pour la saisir avec la main. Il est interdit de toucher la balle avec la main lorsqu’elle est au sol.
• Une joueuse ne peut conserver la balle dans sa main que pour une durée de 4 secondes ou pour 4 pas si elle est en mouvement.
  Suite aux 4 secondes ou 4 pas, la joueuse a quatre jeux possibles :
  frapper la balle avec le hurley,
  faire une passe avec la main ouverte,
  botter la balle avec le pied,
  effectuer un solo.
• Le solo consiste à balancer ou faire rebondir la soiltar sur son bâton, auquel cas, la joueuse peut se déplacer ainsi sans limite de temps ou de pas.
• Cependant, la joueuse n’est autorisée à saisir la balle avec la main que 2 fois. Si elle a pris la balle en main 2 fois, elle devra la jouer avec le bâton ou le pied.

Tacle

• Le “bloque” consiste à bloquer le tir d’un adversaire au moment de la frappe.
• Le « crochet » (hook) consiste à approcher une joueuse adverse par l’arrière et dévier son bâton en plaçant le sien dans la trajectoire de l’élan arrière.
• Les contacts physiques ne sont pas permis

Le pointage
Durant la partie, on peut marquer des points de 2 façons.

• Un point est inscrit lorsque la balle passe au dessus de but et entre les poteaux verticaux. L’arbitre signalera le point en agitant un drapeau blanc.
• Un but est marqué lorsque la balle est introduite dans la cage du gardien. Un but donne 3 points à l’équipe. L’arbitre signalera le but en agitant un drapeau vert.

Le camogie est joué à travers le monde et est très populaire auprès des membres de la diaspora irlandais en Amérique du nord, en Europe, en Australie, en Nouvelle-Zélande, en Afrique du sud et en Argentine. Le sport gagne de plus en plus en popularité auprès des non irlandais, surtout dans une ville comme Montréal où les locaux ont souvent déjà acquis certaines habiletés transférables du hockey et du baseball.

Le camogie ne compte aucunes ligues professionnelles. Toutes les joueuses sont des amateurs et ne sont pas rémunérées. Dans plusieurs régions d’Irlande, le sport est vénéré et fait grandement partie de la vie quotidienne.
Tout comme le hurling, le camogie fascine rapidement ceux et celles qui en découvrent sa beauté, son rythme effréné et l’incroyable talent de celles qui le pratiquent.

Avec de nouvelles façons de visionner des parties à travers le monde, de plus en plus de gens tombent amoureux de ce sport fabuleux.

À Montréal, les sports gaéliques sont très populaires et le camogie grandit de façon exponentielle. Il fait partie intégrante du calendrier des Shamrocks. Nous organisons entre autre un tournoi chaque année au mois de mai et des équipes de partout au Canada et aux États-Unis y viennent se disputer la coupe. De plus, les clubs de Québec, Ottawa et Toronto organisent également des tournois dans leur ville respective durant l’été. Finalement, le championnat de l’est canadien est disputé chaque année. La ville hôte est sélectionnée par le Eastern Canadian GAA board qui organise cette compétition.